"Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" de Haruki Murakami

"Hajime a connu pour la première fois l'amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n'a pourtant jamais oublié. Aujourd'hui, à l'aube de la quanrantaine, Hajime est devenu un homme ordinaire et s'est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-San ?
L'heure est venue de porter Haruki Murakami en triomphe... Pourquoi lui ? Si vous posez la question, c'est que vous n'avez pas encore lu cet auteur immense. Sitôt que vous aurez pénétré dans son universes, vous aurez compris."
Mon avis :
L'histoire qui nous est contée est une histoire d'amour. L'amour. Le vrai. Celui qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. L'amour fusionnel, passionné. Cet amour que l'on vit intensément mais qui ne dure pas. Peut-être aussi celui qu'on ne connaîtra jamais.
Les questions que l'on se pose enfant et plus tard, les premiers émois d'adolescents et les difficultés liées au passage adulte y sont magnifiquement décrites. Murakami a incontestablement un don pour cela.
Et pourtant, malgré ce très beau style et cette atmosphère particulière dans laquelle l'auteur nous entraîne, je n'ai pas ressenti de plaisir intense pendant ma lecture, ni de déplaisir d'ailleurs.
Shimamoto-San est un personnage qui "transpire" la souffrance et le côté destructeur que cela entraîne avec une certaine instabilité mentale. On ne sait absolument rien d'elle.
Hajime, quant à lui, est poursuivi par des questions existentielles : Les choix qu'il a pu faire dans vie et surtout cet amour pour Shimamoto-San qu'il pense être la réponse à ses questions. Si encore, il était malheureux et n'aimait pas sa femme, si encore la vie qu'il mène ne lui convenait pas, si sa femme n'était pas un modèle de douceur ? Mais ce n'est pas le cas et Hajime poursuit ses fantasmes jusqu'à ses retrouvailles avec son amour de jeunesse et la morale de ce roman est peut-être là ? Comment vivre pleinement sa vie en la passant à vouloir assouvir ses fantasme ? J'ai trouvé ce personnage très centré sur lui-même, voire égoîste.
Je vous conseille cependant la lecture de ce roman, ne serait ce que pour le style propre à Murakami.
Par contre, si vous espérez un choc des cultures, passez votre chemin. C'est un roman occidental où la culture japonaise ne figure pas.
Les questions que l'on se pose enfant et plus tard, les premiers émois d'adolescents et les difficultés liées au passage adulte y sont magnifiquement décrites. Murakami a incontestablement un don pour cela.
Et pourtant, malgré ce très beau style et cette atmosphère particulière dans laquelle l'auteur nous entraîne, je n'ai pas ressenti de plaisir intense pendant ma lecture, ni de déplaisir d'ailleurs.
Shimamoto-San est un personnage qui "transpire" la souffrance et le côté destructeur que cela entraîne avec une certaine instabilité mentale. On ne sait absolument rien d'elle.
Hajime, quant à lui, est poursuivi par des questions existentielles : Les choix qu'il a pu faire dans vie et surtout cet amour pour Shimamoto-San qu'il pense être la réponse à ses questions. Si encore, il était malheureux et n'aimait pas sa femme, si encore la vie qu'il mène ne lui convenait pas, si sa femme n'était pas un modèle de douceur ? Mais ce n'est pas le cas et Hajime poursuit ses fantasmes jusqu'à ses retrouvailles avec son amour de jeunesse et la morale de ce roman est peut-être là ? Comment vivre pleinement sa vie en la passant à vouloir assouvir ses fantasme ? J'ai trouvé ce personnage très centré sur lui-même, voire égoîste.
Je vous conseille cependant la lecture de ce roman, ne serait ce que pour le style propre à Murakami.
Par contre, si vous espérez un choc des cultures, passez votre chemin. C'est un roman occidental où la culture japonaise ne figure pas.

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