"La controverse de Valladolid" de Jean-Claude Carrière

"En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens ? Une catégorie d'êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? ou des hommes, libres et égaux ?
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Tout oppose Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas , prêtre et homme de terrain ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premie défend la guerre et son cortège d'atrocités au nom de Dieu. Le Second lutte contre l'esclavage des indiens. Un face-à-face dramatique dont l'écho retentit encore."
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Tout oppose Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas , prêtre et homme de terrain ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premie défend la guerre et son cortège d'atrocités au nom de Dieu. Le Second lutte contre l'esclavage des indiens. Un face-à-face dramatique dont l'écho retentit encore."








Dès le début du livre, l'auteur nous replonge au coeur de "l'Encomienda", la conquête du Nouveau Monde par les espagnols et j'avoue que cela m'a été d'une grande utilité.
La "Controverse", en elle-même, est très intéressante, sachant qu'elle n'a jamais eu lieu telle que décrite dans le roman et que tout ceci est imaginé par Jean-Claude Carrière. Les protagonistes débattent, chacun défendant sa cause avec ferveur, pour ma part une petite préférence pour Las Casas sans oublier toutefois que l'auteur l'humanise beaucoup. Toutes les personnes, sans compter bien sûr les deux adversaires et le Légat (Sépulvéda et Las Casas), ont un rôle important, ne serait-ce que par la pertinence des interventions, même minimes. Le vocabulaire utilisé est tout à fait abordable, même pour les non historiens.
La lecture m'a été très agréable. J'ai beaucoup aimé ce roman.
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La lecture m'a été très agréable. J'ai beaucoup aimé ce roman.
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